Résumé
La préoccupation face à l’avenir et l’espoir de voir la paix et le bonheur ont toujours été les éléments de base de la vie et de la pensée humaines. L’intérêt porté au sort collectif de l’humanité a été exprimé de plusieurs farç ons, y compris par des romans sous forme de critique sociale aussi bien que de perspective visionnaire. Les écrivains utopiques du 19e siecle croyaient au progrès humain et a la perfectibilité de la nature humaine et voyaient l’histoire comme une ascension continue vers un ordre social idéal. Les écrivains du 20e siecle, désillusionnés par la guerre et les désastres sociaux, économiques et moraux, voient les êtres humains comme des sauvages, incapables d’ériger un système social progressif. Leurs dystopies sont des visions de tyrannie et de décadence. Les écrits de la foi bahá’íe, qui sont contemporains de ces derniers, offrent une nouvelle compréhension de la destinée humaine. Ils enseignent que les êtres humains sont spirituels et nobles, que l’humanité en général est en voie d’atteindre la maturité, et que la transformation sociale peut et va être realisée grâce a la transformation intérieure des individus et la mise en application de solutions spirituelles, morales et pratiques aux problemes du monde. Ainsi, l’unité de l’humanité et l’établissement d’un ordre mondial sont le but fixé par Dieu pour cet âge. «La paix mondiale est non seulement possible mais inevitable.»
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