Spiritual Foundations for an Ecologically Sustainable Society

Résumé

Cet article examine selon une approche macro-évolutionnaire notre rapport changeant avec la nature, à la lumiere des enseignernents de la foi bahá’íe. Il suggère que l’humanité vit un processus de conscience évolutive conduisant à l’émergence d’une nouvelle culture planétaire fondé sur les principes spirituelles. Il suggère que l’humanité n’est peut-être pas, après tout, une espèce délinquante en perte de contrôle mais qu’elle est au centre même d’un vaste processus de croissance qui visiblement s’approche d’une transition formidable. En se basant autant sur les enseignements de la foi bahá’íe que sur les connaissances émergentes en physique, en écologie et en psychologie, ce processus présuppose le développement d’une relation mûre de coopération entre l’humanité et l’écosphère qui lui a donné naissance. Cet examen et sa synthèse seront accomplies en deux parties. Dans la première partie, l’auteur explore et explique les attitudes fondamentales envers la nature qui sont contenues dans les écrits bahá’ís. Dans la deuxième partie, il examine comment l’émergence d’une conscience écologique est reliée aux principes de base de la foi bahá’íe. La perspective bahá’íe implicite est celle de l’équilibre et de la cohésion entre les réalités matérielles et spirituelles. Tous les domaines de l’effort humain sont intimement reliés et tous nécessitent une compréhension profonde de qui nous sommes et pourquoi nous vivons ici maintenant. Cet article ne prétend pas représenter une position bahá’íe d’autorité et devrait être consideré comme une tentative préliminaire d’un esprit qui s’efforce de saisir les significations profondes latentes dans les écrits volumineux de la foi bahá’íe. Par cette tentative, l’auteur espère amener le lecteur à une meillure compréhension des dilemmes environnementaux du jour et lui offrir une vision de transformation profonde dont on peut considérer la crise actuelle comme étant le «facteur déclenchant». Aussi idéaliste que cela puisse paraître, on considère qu’en ces jours seuls les visionnaires sont pragmatiques.