Résumé
En 1991, le poète bahá’í bien connu Roger White a mis fin à son travail au Centre mondial bahá’í car il était en train de mourir du cancer. John Hatcher avait toujours eu l’intention d’écrire un article sur la poésie de Roger White. Prenant soudainement conscience qu’il ne lui restait qu’une chance de lui poser toutes les questions pertinentes sur son art, il a mené une entrevue téléphonique avec M. White, et a fait transcrire le contenu de leurs échanges. Le dialogue suivant est le fruit de l’objectif initial de M. Hatcher et de la volonté de M. White, malgré son état de santé défaillant, de participer à une conversation extrêmement franche et révélatrice. Bien qu’une partie de leur discussion fasse appel à une terminologie bahá’íe, leur échange laisse entrevoir la pensée d’un poète talentueux et des
obstacles qu’il a dû surmonter, comme bien d’autres artistes bahá’ís, pour s’efforcer de répondre à l’exhortation de Bahá’u’lláh selon laquelle l’art peut le mieux servir l’humanité lorsqu’il élève et édifie l’âme et sa réceptivité spirituelle. Il ne fait aucun doute que la poésie de Roger White a su atteindre ce but, et qu’elle continuera si bien de le faire dans l’avenir.
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(c) Tous droits réservés John S. Hatcher, Roger White 2016