“In the Beginning Was the Word”
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Comment citer

Woodman, R. « “In the Beginning Was the Word”: Apocalypse and the Education of the Soul ». La Revue Des Études Bahá’íes, vol. 5, nᵒ 4, décembre 1993, p. 33-57, doi:10.31581/jbs-5.4.3(1993).

Résumé

Dans les écrits de Bahá’u’lláh, le dévoilement de tout ce qui était resté «caché», tant dans les textes sacrés que dans l’âme humaine, est représenté au plan métaphorique par les houris, ou «Épouses des significations profondes» qui, en se dévoilant, réalisent l’apocalypse que Jean de Patmos, dans le Livre de la révélation, a décrite comme la nouvelle Jérusalem descendant du ciel, parée telle une épousée allant a la rencontre de son époux. Cette union que réalise Bahá’u’lláh, le mariage de la Manifestation et de la céleste houri, libère dans le Logos (Parole), perçu comme principe masculin, sa force créatrice, pcrçue comme élément féminin. La Parole, unissant en elle-même son principe masculin et son principe féminin, agit sur l’âme nouvellement créée comme, dans une union bahá’íe, les parents agissent sur leur progéniture. La relation parents–enfant, dans la famille bahá’íe, constitue ainsi le pendant humain du mariage divin, représenté par 1’apocalypse de Bahá’u’lláh tel qu’annoncée dans toutes les dispensations du passé. La nouvelle Jérusalem est assimilée métaphoriquement au Royaume de Dieu sur terre, en ce que le paradigme divin dévoilé par les houris dans la révélation de Bahá’u’lláh se reflète, tel un miroir, dans le règne humain.

https://doi.org/10.31581/jbs-5.4.3(1993)
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