Résumé
Les enseignements bahá’ís affirment l’égalité de l’homme et de la femme tout en préconisant dans certains cas des responsabilités distinctes basées sur la sexe. Puisque la foi bahá’íe enseigne également que les convictions religieuses doivent être examinées selon “les normes de la science,” ce paradoxe apparent requiert une étude soigneuse. Le point essentiel de la réponse à cette question repose dans l’affirmation de la Maison universelle de justice qui veut que “l’egalité entre l’homme et la femme ne signifie pas, et ne peut physiologiquement signifier,
qu’ils aient des fonctions identiques.” Pour pouvoir évaluer et accepter cette thèse selon laquelle il peut y avoir une distinction entre les sexes, même lorsqu’il s’agit de l’attribution de tâches fondamentales, sans pour autant diminuer le rôle de la femme, nous devons nous tourner vers les déclarations contenues dans les écrits bahá’ís portant sur la relation complémentaire qui existe entre l’homme et la femme. Un examen soigneux de ce principe peut nous amener à découvrir comment il peut en effet y avoir une distinction entre les sexes sans aucune implication concomitante d’inégalité de statut ou de fonction.
Cette œuvre est sous licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
(c) Tous droits réservés John S. Hatcher 1990